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Aux origines de la Femme

Bien souvent nous écoutons des enseignants de la parole, ou autres qui nous exposent des idées. Ces personnes peuvent être inspirées par Dieu, mais elles sont humaines comme vous et moi et Dieu merci, beaucoup d’entre elles ont l’humilité de nous dire « ne croyez pas juste ce que je dis, vérifiez par vous-même. ». C’est dans cet esprit que je commence ce billet (je viens de découvrir qu’on dit billet pour un article de blog, je vais essayer d’innover et de l’utiliser pour faire genre, je parle trop bien français, et demain on repasse en mode blog post ou article, rires). Je voudrais revisiter un verset afin de confirmer ou infirmer des idées que j’ai lues ici et là sur le web.


En utilisant mes sources habituelles je ne retrouve pas ces idées de manière claire ou évidente. Je vais donc chercher et creuser pour construire ma propre réflexion. Je préfère vous exposer ces « idées » à chaque étape de cet article une fois que je les aurais retrouvées ou pas. Nous allons parler de la Femme ; de ses origines. Je pars donc de Genèse 2 : 18 qui dit : Et l'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.


Voici donc ce même verset avec les strongs : 18 L'Eternel 03068 Dieu 0430 dit 0559 : Il n'est pas bon 02896 que l'homme 0120 soit 01961 seul ; je lui ferai 06213 une aide semblable 05828 à lui.


Le premier mot sur lequel nous allons nous focaliser, c’est le mot « aide ». Le mot aide ici, vient du mot hébreu êzer (5828), qui signifie secours.

On se rappelle alors l’expression Ében-Ézer (le secours de Dieu) dans 1 Samuel 7 :12 ; « Alors Samuel prit une pierre, et la mit entre Mitspa et le rocher, et la nomma Ében-Ézer (pierre du secours), et dit : L'Éternel nous a secourus jusqu'ici. ».


La première idée que j’ai trouvée était que la femme n’est pas une simple aide pour l’homme. La notion d’aide étant un peu réductrice puisqu’elle implique bien souvent dans notre esprit l’idée de subordination. De ce fait, on attribut souvent à la femme un rang inférieur à celui de l’homme. Cependant, avec la notion de -secours- on voit une autre facette, qui est celle de « réponse à un besoin » ou de « solution ». La femme est donc la réponse à un problème qui était la solitude de l’homme. Elle vient donc comme une Force à son secours.


Ensuite, focalisons nous sur le mot "semblable". En recherchant la deuxième idée, je suis allé trouver le texte dans l’hébreu. D’abord sur ce site internet https://www.mechon-mamre.org/f/ft/ft0102.htm.

Nous voyons ici que la traduction dit "digne de lui". Je suis donc allé voir cet autre site, https://biblehub.com/interlinear/genesis/2.htm, parce qu’il faut bien comprendre pourquoi on passe de semblable à digne. Il faut donc bien creuser encore.


Je retrouve alors un strong que je ne voyais pas avant (vous me direz si je suis juste aveugle), qui est le 5048 pour le mot « suitable » qui veut dire “qui lui convient”. En effet, lors de mes autres recherches le strong 5828 semblait être associé au mot « semblable » alors qu’il correspond plutôt au mot « aide ». Je ne voyais donc pas de « strong » pour le terme « semblable » ou digne.


Alors je vous copie ici l’idée que j’essayais de retrouver, ainsi que sa source :

Le second mot, kenegedô se décompose ainsi : ke (comme) + neged (en face de) + ô (lui), signifiant ainsi « comme en face de lui ». Nâgîd, nom dérivé de neged, désigne la personne en face et signifie « celui chargé (par Yahweh) de diriger. »6 Par conséquent, comme ezer, kenegedô fait davantage référence à un supérieur ou à un égal qu’à un subordonné. Rien dans l’expression « ezer kenegedô » de Gen. 2 ne suggère que Dieu a créé la femme pour être une subordonnée au service de l’homme. Au contraire, Gen.2 souligne la force d’une partenaire égale à l’homme, le sauvant de sa solitude… (https://www.cbeinternational.org/resource/article/dans-la-bible-lhomme-et-la-femme-ont-le-meme-statut)


Alors j’ai quand même pu retrouver le mot « neged » qui signifie en face ou vis-à-vis. La définition nous dit aussi « en présence, chargé », ce qui confirme la notion de « celui chargé, par Dieu, de diriger » il est bon de savoir que nous pouvons traduire ce verset de Genèse 2 : 18 ainsi : Et l'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai un Secours chargé de lui.


Certaines préfèreront dire un secours qui soit son vis-à-vis. Quand la Bible nous parle des femmes, elles sont conseillères, elles sont annonciatrices de bonnes nouvelles, elles sont libératrices… alors… parler de secours chargé d'aider, de guider, de soutenir, de seconder, de conseiller l'homme prend tout son sens.


Rappelons-nous : Celui qui trouve une femme trouve le bonheur ; C'est une grâce qu'il obtient de l'Éternel(Proverbes 18 :22).


Que Dieu vous bénisse !



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