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Fais-tu bien de t’irriter ?


Connaissez vous le livre de Jonas ? Dans la Bible, c’est un petit livre de quatre chapitres. Cette petite histoire qui se lit facilement et bien vite est chargée de beaucoup de symbolique. Il y a beaucoup à dire sur cette histoire, mais je ne vais pas ici vous faire une étude biblique poussée. Je vais juste vous donner ou redonner envie de le lire (si je le puis par la grâce de Dieu).


Si je vous raconte l’histoire, je risquerais de gâcher la surprise pour ceux qui ne la connaissent pas. Hier soir donc après avoir lu le livre de Abdias, un autre petit livre qui ne contient qu’un chapitre, j’ai enchaîné dans ma lecture sur celui de Jonas que je n’avais pas relu depuis longtemps.

J’étais assez surprise parce qu’il a eu sur moi le même effet que la première fois. J’étais à la fois étonnée et amusée. Le personnage de Jonas me surprend toujours. Quand je lis cette histoire, les exclamations qui me viennent à l’esprit sont souvent : Mais qu’il est borné ! Mais il n’a pas peur ? Il ne sait pas ce qu’il dit ! En fait, comme on dit parfois « il a une grande gueule ». Il s’irrite devant Dieu qui d’ailleurs lui pose cette question : Fais-tu bien de t’irriter ? (Jonas 4-4).


C’est sur cette question en particulier que je voudrais m’arrêter. Pourquoi ? Parce que de tout le livre de Jonas, c’est bien cette parole qui m’a le plus imprégnée. Vous remarquerez qu’ à force de lire la bible, vous avez des versets qui ressurgissent dans vos pensées à des moments clés comme pour vous recadrer ou vous aider à décider d’une chose. Avec moi, ce verset ressurgit très souvent. De nature, je ne suis pas quelqu’un de très expressif dans mes sentiments, dans mes émotions, quand on ne me connait pas. Je combats souvent dans ma tête, dans mes pensées avec moi-même avant de m’exprimer ouvertement.


Il est assez courant que je m’irrite, que je me vexe, mais comme je suis prudente et que je veux faire attention à ce qui sort de ma bouche, je m’irrite dans ma tête. Et bien souvent j’entend cette phrase qui vient me recadrer : Louiss, Fais-tu bien de t’irriter ? Et là, je suis recadrée, tout comme Dieu le fait avec Jonas dans le dernier chapitre du livre :


Mais Dieu dit à Jonas : Fais-tu bien de t'irriter à cause de ce ricin ? Et il répondit : J'ai raison de m'irriter jusqu'à la mort. 10 Alors l'Éternel dit : Tu as pitié d'un ricin, pour lequel tu n'as pris aucune peine, et que tu n'as point fait croître, qui est né dans une nuit, et dans une nuit a péri ; 11 Et moi je n'aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille créatures humaines qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et du bétail en grand nombre ! Le ricin c’est une sorte d’arbuste, et Dieu lui dit comment peut-il avoir plus pitié d’une plante que des gens de Ninive.


Lorsque ce verset ressurgit, je remets les choses en perspective pour enfin me repentir. Cela fini souvent par des « Ah ouais, ouais j’exagère ». Dieu merci la plupart du temps tout cela reste dans ma tête (rires).

Bref le but n’est pas de parler de moi, c’est juste un exemple pour illustrer comment un simple verset peut avoir un impact sur nos vies, sur notre façon de « fonctionner ».


Alors je vous conseille aussi de vous rappeler de ces quelques mots lorsque vous sentez l’irritation ou la colère monter en vous. « Fais-je bien de m’irriter ? ». Nous voyons souvent les choses de notre propre point de vue Mais si nous nous mettons à penser selon celui des autres, bien souvent nous arrivons à mieux les comprendre et donc à mieux accepter leurs réactions.


Dans ce livre de Jonas, nous voyons le cœur de Dieu. Jonas lui dit au début du chapitre 4 en s’irritant : 1 Mais cela déplut extrêmement à Jonas, et il en fut irrité. 2 Et il fit sa requête à l'Éternel, et dit : Ah ! Éternel, n'est-ce pas là ce que je disais quand j'étais encore dans mon pays ? C'est pourquoi je voulais prévenir cela en m'enfuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu miséricordieux, compatissant, lent à la colère et abondant en grâce, et qui te repens du mal.


Lorsque Jonas dit cela il ne se rend pas compte que Dieu a fait preuve avec lui de la même patience. Jonas vient de l’hébreu Yonah qui signifie Colombe. Au début j’ai pensé, « il n’est surement pas aussi doux et pacifique que la colombe dont il porte le nom ! ».


Puisqu’en général dans la bible les noms des personnages sont assez représentatifs de leur identité ou de leur caractère, j’ai fait une petite recherche sur les colombes, et j’ai découvert, entre autres, que pour dompter une colombe, il fallait faire preuve de beaucoup de patience et de douceur. Si vous lisez le livre de Jonas, vous comprendrez pourquoi Dieu a été patient avec son prophète, c’est parce qu’il connaissait son caractère.


Notre père nous connait en profondeur et c’est pourquoi il fera avec un ce qu’il ne fera peut-être pas avec un autre. On a souvent l’impression que Dieu est plus patient avec d’autres qu’avec certains. Non, il use de la même patience avec tous, simplement il nous « aborde » selon notre caractère.


Me suis-je bien exprimée ?

J’espère bien que oui.


Retenez donc ceci, nous avons un « … Dieu miséricordieux, compatissant, lent à la colère et abondant en grâce… » alors pensons bien avant de nous irriter envers lui ou envers d’autres, soyons nous-mêmes plein de miséricorde et de compassion pour notre prochain, à l’image de notre Père.


Soyez bénis !



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