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Je puis tout par celui qui me fortifie

Je puis tout par celui qui me fortifie. (Philippiens 4 : 13)


Bonjour à vous qui êtes de passage sur ce blog, me revoila avec un nouveau verset à examiner au microscope de la parole, (… heuuuu ce verset est tiré de la parole donc j’emploie surement la mauvaise expression) disons à examiner dans son contexte biblique (voilà c’est mieux dit ainsi). Encore un verset souvent cité, en générale dans le contexte de l’encouragement, pour se dire qu’avec Jésus rien n’est impossible : « Avec Jésus je suis Fort(e) ! ».


Utilisons-nous bien ce verset ? Oui ? Non ? Rappelons premièrement son contexte. Plongeons-nous pour cela, dans ce passage du chapitre 4 du livre de Philippiens :

10 Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu'enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d'occasion. 11 Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. 12 Je sais être dans l'abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j'ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l'abondance, et à être dans la disette. 13 Je puis tout par Christ, qui me fortifie. 14 Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction.


Je vous conseille aussi de lire la suite de ce passage qui confirme le contexte de ce verset. Paul parlait ici du fait qu’il avait appris à se contenter de ce qu’il avait (ressources financières ou matérielles pour pourvoir à ses besoins). Qu’il soit dans le manque ou dans l’abondance, il savait vivre dans le contentement.


C’est donc plutôt cette idée forte que nous devrions garder lorsque nous entendons ce verset, même s’il est vrai que nous pouvons l’étendre à tous les domaines de nos vies, c’est-à-dire que quel que soit l’état de nos vies nous devrions toujours voir la grâce de Dieu : employé ou au chômage, marié ou célibataire, pauvre ou riche, en bonne santé ou malade. Quel que soit notre situation, nous pouvons la surmonter par la grâce de Dieu. Mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas accepter l’aide des autres, cela n’est pas un manque de foi. Paul dit bien au verset 14, 14 Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction.

Il nous dit donc que oui, même dans le manque je ne suis pas à plaindre car j’ai Jésus qui est ma force, mais néanmoins vous faites bien de m’aider. Il reconnait donc aussi dans l’aide des autres, la marque d’une intervention ou une volonté divine. Dans la suite de ce passage il est écrit : 18 J'ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j'ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.


Maintenant, examinons les mots un à un. (Si si, vraiment un à un comme à l’école, je suis d’humeur blagueuse aujourd’hui, alors blaguons peu mais blaguons bien… J’entends quelqu’un penser, Louiss écris donc avec plus de sérieux ! … Bon ok je vais essayer).


Je puis tout par celui, qui me fortifie.


Je : Pronom personnel qui renvoie à Paul

Puis : du verbe pouvoir en français traduis du grec ischuo qui signifie : être fort, être fort de corps, être robuste, être en bonne santé, avoir le pouvoir, avoir de l'efficacité, être capable de, oser

Par : Préposition, traduit du grec ejn (lire en) qui signifie : en, par, avec

Celui : Pronom démonstratif, traduit du grec Christos qui signifie : Christ, Oint

Qui : Pronom relatif traduit du grec ho qui signifie : ce, cet, ces, ou encore que, ce que, ce qui,

Me : Pronom personnel de la 1re personne qui renvoie à Paul

Fortifie : Du verbe fortifier traduit du grec endunamoo qui signifie : être fort, doté de force, fortifié, recevoir de la force, augmenter en force


Donc, nous pouvons aussi traduire ce verset de la sorte : Je suis fort en Christ de qui je reçois la force ou qui augmente ma force. (C’est moins beau et moins poétique, mais c’est en gros cela).


Pour conclure, nous faisons bien d’utiliser ce verset pour dire qu’en Jésus nous sommes forts. Simplement rappelons que cette force vient de lui, qu’elle n’exclut pas que nous recevions de l’aide et aussi que c’est une force qui permet que nous « survivions » à toutes les situations et que nous apprenions à nous contenter de ce que nous avons.


Si vous connaissez un peu l’histoire de Paul, vous savez qu’il est passé par de nombreuses tribulations dont l’emprisonnement, et il nous dit donc ici que malgré tout cela il a su s’adapter et se contenter. Une belle leçon pour nous chrétiens qui sans cesse amenons nos plaintes aux pieds de Dieu, car si la Bible nous dit : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. » (Philippiens 4 : 6), elle nous montre aussi que se plaindre c’est murmurer contre Dieu : Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur (1 Corinthiens 10 : 10), mais cela est un sujet pour un autre temps.


Que Dieu vous bénisse !



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