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L’évangélisation (selon 2 corinthiens 3)

  • 9 août 2021
  • 5 min de lecture

Bonjour très chers lecteurs, j’espère que vous allez bien par la grâce de Dieu et que vous passez une bonne soirée. Il est ici 22 heures, je profite de cet instant de calme pour vous écrire. Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’évangélisation (ne boudez pas, restez un moment avec moi ce ne sera pas long, rires). Pour ceux qui écoutent mes podcasts, vous savez que c’est un sujet que j’ai déjà abordé, je vous encourage donc si vous le voulez à écouter ce podcast du 21 juillet.


Mais avant de commencer laissez moi vous raconter une petite histoire.

Lorsque j’étais nouvellement convertie, j’essayais de parler de Jésus à mes proches et amis. Bien que je lusse (le correcteur me met lusse alors parlons français, bien, en disant lusse) ma bible, je n’arrivais pas à les toucher avec mes mots. Je ne retenais aucun verset (C’est d’ailleurs encore le cas aujourd’hui, je suis incapable de citer des versets par cœur). Je me sentais frustrée parce que je n’avais souvent aucune parole de Dieu qui me venait automatiquement pour réfuter des arguments anti bibliques. Je me sentais donc incapable d’évangéliser. J’étais pourtant déjà née de nouveau. Pourquoi l’Esprit ne parlait-il pas au travers de moi ?


Chacun aura surement sa propre expérience, mais dans mon cas, j’avais l’impression de retenir des idées en lisant ma bible, mais ces idées ne me revenaient pas quand j’en avait besoin, quand je parlais de la parole aux autres. Je me suis donc retirée dans une autre stratégie. J’ai commencé à prier pour ceux que je ne pouvais pas toucher avec mots.


Voyez-vous, j’ai une relation particulière avec les mots, le verbe, l’écriture et dans mon cas le seigneur savait qu’il fallait que je sois brisée à ce niveau-là. En effet, si j’avais su parler, trouver les mots, j’aurais peut-être pensé, avec mes quelques mois de conversion, que j’étais douée pour argumenter que je mettais mon talent (fruit de ma propre intelligence) au service de Dieu (quelle folie !). A cette époque, je n’aurais pas compris tout de suite que c’est par le pouvoir de l’Esprit de Dieu que je devais parler.


Vous comprendrez pourquoi je vous raconte cela un peu plus tard.


Revenons donc à notre sujet.

Je vais aujourd’hui me baser sur le chapitre 3 de 2 Corinthiens. Ce beau chapitre de 18 versets est sans nul doute riche de beaucoup de sujets, mais il me semble que celui de l’évangélisation en est un plus évident et plus frappant. Les principes de ce passage sont exactement ceux que nous devons retenir dans le cadre de l’évangélisation.


Premièrement, lorsque le seigneur nous envoie en mission, il arrive qu’il nous montre aussi vers qui nous devons aller. De plus, il prépare les cœurs vers lesquels il nous envoie. C’est ensuite à ces cœurs de recevoir ou pas sa parole. Nous ne sommes pas appelés à nous présenter nous-mêmes, avec une sorte de publicité qui nous présente comme maîtres d’une solution, encore moins de présenter nos assemblées mais plutôt de présenter Christ et son message.


Paul commence par ces mots :

1 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes ? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part ? 2 C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. 3 Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs.

Le témoignage donc des personnes touchées par le message de Christ est la preuve, est ce qui atteste que nous sommes bien ses serviteurs. Nous ne devons pas oublier que même si nous sommes des instruments de l’évangélisation, celle-ci se fait non pas par notre force ou notre pouvoir, mais bien par l'Esprit du Dieu vivant.


Paul le souligne d’ailleurs par la suite : « 4 Or, c'est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. 5 Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu ».


Il est certain que cela doit s’appliquer dans toute tâche que Dieu nous confie. Nous ne devons pas nous glorifier nous-mêmes, ou encore penser que c’est par nos efforts, notre intelligence, ou notre sagesse que nous portons du fruit. Dans le domaine de l’évangélisation, cela est d’autant plus important car nous sommes clairement une vitrine au travers de laquelle le monde doit voir notre seigneur Jésus et non notre personne.


Deuxièmement, il est important que nous considérions les cœurs que nous approchons. Nous ne devons pas être condescendants, pensant qu’ils saisiront automatiquement ce que nous leur diront. Notre mission n’est pas de convaincre, l’Esprit seul convainc, notre mission est de partager la bonne nouvelle.


Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu'à présent. Car encore aujourd'hui ce même voile demeure … un voile est jeté sur leur cœur. 16 Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté.


Semons donc la parole dans les cœurs, afin que celle-ci germe et que le voile soit levé. Penser que c’est nous qui convertissons les âmes serait un manque d’humilité et une marque d’orgueil de notre part. Je pourrais aborder tellement de sujets au travers de ce chapitre, mais il me semble qu’il était nécessaire de mettre l’emphase sur le fait que c’est par l’Esprit de Dieu que nous évangélisons. Partageons la parole en toute humilité, amenons les âmes à Christ et non à une dénomination.


Si nous sommes tous chrétiens, nous avons cette mission de partager le message de Jésus Christ. Et comme il est dit dans Matthieu 10 : « 19 Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même; 20 car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous. ».

Le contexte dans ce passage n’est pas celui de l’évangélisation, mais c’est une consigne qui s’applique aussi dans ce cas. Laissons parler en nous l’Esprit afin que la gloire de Dieu se manifeste dans les vies. Lorsque nous présentons Christ avec nos mots, avec notre réflexion propre, nous entachons son message qui est une Parole surnaturelle et non charnelle.


En février, lorsque j’ai posté le premier article sur ce blog, je n’avais pas écrit depuis des années, je ne savais réellement pas ce que je faisais, ni où j’allais, encore moins quel serait le sujet du prochain article. J’étais telle une enfant apeurée qui se lançait dans le vide.

Je me suis totalement abandonnée au seigneur, sans plus aucune frustration, et je reconnais réellement ces mots de Paul au verset 17 de ce chapitre 3 de 2 Corinthiens : « Or le Seigneur est l’esprit ; mais là où est l'Esprit du Seigneur, il y a la liberté. ».


Que Dieu vous bénisse!

Ecoutez et regardez aussi.

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L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4:4

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