J’ai déjà parlé de ce sujet sur ce blog. Mais je ne sais pas, j’avais encore envie de vous en reparler, alors parlons-en ! rires
Lorsque nous lisons la Bible, notamment le nouveau testament, nous notons que le baptême était fait de manière spontanée lorsqu’on donnait sa vie à Jésus. Jean Baptiste baptisait, en appelant à la repentance.
Jésus, fils de Dieu a aussi reçu le baptême, pour nous montrer l’exemple. Ce n’est pas le baptême qui sauve, mais il est un passage important dans la vie du chrétien car il marque la nouvelle naissance :
Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus Christ. (1Pierre 3 :21)
Le baptême d’eau, a pris différentes formes depuis les débuts de l’Eglise. Le baptême par immersion, tel que pratiqué dans la Bible est encore largement répandu de nos jours, mais certains tels que les catholiques réduisent l’acte à une simple mouillade du visage, accompagnée de paroles de bénédictions.
A partir du 5 -ème siècle après Jésus Christ, (il me semble), l’Eglise connait beaucoup de changements, la doctrine de Christ se dilue grandement, notamment dans l’empire Romain, et on voit apparaitre deux formes de baptêmes.
Le premier, c’est le baptême sur le lit de mort. On a souvent vu cette sorte de baptême dans les films, où un prêtre vient au chevet d’un mort qui durant toute sa vie n’a souvent jamais eu de relation avec Jésus. Après deux ou trois mots du prêtre et quelques gouttelettes d’eau, les proches étaient convaincus que le mort irait au paradis.
Cette forme de baptême tardif venait d’une pensée qui allait du principe que puisque le baptême sert à nous laver de nos péchés autant le prendre le plus tardivement pour éviter de l’annuler, car enfin, sur son lit de mort, il y a peu de chance de pécher à nouveau.
Mais quelle idée intelligente !
La deuxième forme de baptême est encore plus géniale. C’est le baptême des enfants, des bébés dirons-nous. Puisque les enfants mourraient très jeunes, certains lorsqu’ils étaient encore allaités, les parents effrayés de voir leur progéniture finir en enfer, décidèrent qu’il fallait baptiser les bébés. C’est d’ailleurs cette deuxième forme de baptême qui perdure encore aujourd’hui.
Je me rappelle encore une personne m’ayant fait cette drôle de remarque bien avant ma rencontre avec Christ : Pourquoi ne fais-tu pas baptiser tes petites sœurs ? Je répondis ce jour-là avec conviction disant que si moi-même après mon baptême je n’avais rien vu d’extraordinaire, je préférais les protéger d’éventuels prêtres pédophiles, puisqu’il fallait passer par le catéchisme (école du dimanche) avant de pouvoir se faire baptiser. (Je précise que je ne traite pas tous les prêtres de pédophiles).
J’avais été baptisée catholique, donc j’avais reçu mon lot de gouttelettes sur le front après une confession douteuse devant un prêtre, j’avais même reçu ma première communion, mais je n’avais jamais accepté Jésus dans ma vie. De même, un enfant qui n’a pas conscience de l’importance de son baptême prend-il simplement une douche froide ou une petite toilette.
Le baptême donc doit être pratique par immersion comme dans la Bible, il est volontaire, après avoir accepte le seigneur Jésus dans sa vie, il se fait selon le temps de Dieu et non celui des hommes.
Et plus que le baptême d’eau, nous, suiveurs de Christ, aspirons à quelque chose de plus puissant : Pour moi, je vous baptise d'eau, en vue de la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de lui porter les souliers : c'est lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. (Matthieu 3: 11)
Ma prière pour vous qui me lisez ce jour, que vous soyez baptisés du Saint-Esprit et de feu !
QUE Dieu vous bénisse !
Comments