The Near Sacrifice of Isaac

Bonjour, Bonsoir, selon l’heure à laquelle vous me lirez, merci de me rejoindre sur ce blog que je dédie à la parole vivante de Dieu. Aujourd’hui je ne vais pas vraiment décortiquer un verset ou encore moins développer un thème en particulier. Je vais juste m’extasier devant la beauté du texte biblique.

Lorsque vous lisez la Bible ou même juste lorsque vous y pensez, à ses nombreuses histoires, vous arrive-t-il de dire, « wow cette scène serait terrible au cinéma ! », rires ? Que ce soit dans le déroulement des évènements et même dans le texte, la formulation, je vois souvent de la poésie, du romantisme, du grandiose.

J’ai relu il n’y a pas longtemps l’histoire d’Abraham à qui Dieu demande de sacrifier son fils unique (Genèse 22). Sans contester, sans poser de question, sans même se dire « Humm je vais mettre en prière, pour m’assurer que c’est bien Dieu qui me parle, je vais faire 3 jours de jeûne à sec ! (Rires) » Abraham s’est levé « de bon matin », a pris son fils, l’a lié et était prêt à le sacrifier …

Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l'autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. 10 Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils.

… et là, j’imagine le bras d’Abraham encore en mouvement sur une musique dramatique de suspens et la fin de l’épisode avec un « to be continued » qui nous laisserait sur notre faim à nous demander s’il passerait à l’acte ou s’il serait arrêté par Dieu.

Et après une semaine d’attente, enfin la suite de l’épisode, mais avant cela …. On cogite pendant toute la semaine…

- « Isaac va-t-il se débattre ? » (Le texte ne le dit pas)

- Ce n’est quand même pas un sacrifice banal, il faut premièrement le tuer et enfin le bruler, Dieu dit « offre-le en holocauste » ! C’est terrible ! Il passe par différentes étapes, il se rend au lieu indiqué par Dieu, il dresse un autel, prépare le bois et la victime (son fils) et enfin il veut passer à l’acte.

A cet instant précis j’aurais voulu lire les pensées d’Abraham. Pensait-il vraiment tuer son fils ? Se disait-il « Dieu m’a donné un fils, il m’en donnera un autre », ou bien se repassait-il cette promesse de Dieu dans Genèse 15 ?

1 Après ces choses, la parole de l'Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. 2 Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m'en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliezer de Damas. 3 Et Abram dit : Voici, tu ne m'as pas donné de postérité, et voilà qu'un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. 4 Et voici, la parole de l'Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. 5 Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. 6 Et Abram crut à l'Éternel, qui lui imputa cela à justice. 7 Et il lui dit : Je suis l'Éternel, qui t'a fait sortir d'Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder.

Enfin, la suite de l’épisode ….

11 Mais l'ange de l'Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. 12 Et il dit : Ne porte pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. 

Un grand ouf et des applaudissements ! On se dit « Ha je savais que Dieu ne le laisserait pas faire ! », rires. Mais ce n’est pas ici que mon cœur a bondit, vibré, battu la chamade…. C’est lorsque j’ai lu ces paroles :

 15 Et l'ange de l'Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, 16 Et dit : Je jure par moi-même, dit l'Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n'as point refusé ton fils, ton unique, 17 Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. 18 Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.

Popo popo, comme je dis souvent, (lol), si Dieu me dit ça, je m’écroule de bonheur, je me roule par terre, je parle toutes les langues et je reste bouche bée, imaginez moi … (rires)

Sur le coup, je ne pense même pas que je comprendrais tout ce que Dieu m’a dit, juste entendre un message de l’Eternel qui dit en gros « c’est bien tu as passé le test je te bénis », c’est énorme ! Scène émotion du film n’est-ce pas ?

Quelqu’un me dira : Non mais Louiss ça va bien ? tu t’entends parler ?

Je dirai : ça va très bien, je ne m’entends pas parler mais je me lis très bien, même trop bien, rires.

Cette promesse qui serait sous un fond musical, caméra sur Abraham, zoom sur son visage levé vers le ciel, puis la camera s’éloignerait ensuite pour nous laisser voir par terre le couteau qu’il aura lâché en entendant l’Ange parler, puis Isaac son fils encore couché sur l’Autel … émotions, émotions …

Il entend « je multiplierai ta postérité », même quand il entend « comme le sable » il n’imagine pas la portée de cette promesse, à l’instant.

« Ta postérité possédera la porte de ses ennemis » La porte de ses ennemis, ce n’est pas rien, c’est être au contrôle, c’est avoir les clés, c’est une image spirituelle je pense pour dire qu’ils domineront sur leurs ennemis, une promesse vraiment puissante.

« Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Il y a de quoi avoir la grosse tête en entendant ça ! Que nous montrerait la caméra, lorsqu’on entend ces mots ? En fendue dans le ciel des multitudes de peuples aussi nombreux que le sable…

Et comme on est en fait dans un film, un vieux peplum américain (bah oui pourquoi pas, ce qui justifie le titre en anglais de cet article), la voix off dit ce verset : 19 So Abraham returned unto his young men, and they rose up and went together to Beersheba ; and Abraham dwelt at Beersheba. (Une voix bien grave vous savez, rires)

Musique de Fin, et un gros … The End

Merci de m’avoir accompagnée dans mon petit délire, et que Dieu vous bénisse !