Le regard épuisé, la mine tremblante et le cœur affolé,
J’ai vu la mère délaissée, la mère oubliée
Elle avait les mains vides et perdues
La parole brisée et tendue
Comme une enfant sans repères
Elle a choisi de se taire
De juste contempler le vide
D’exister Triste, l’âme aride
Le regard épuisé, la mine tremblante et le cœur affolé,
J’ai vu le père délaissé, le père oublié
Penché sur son enfant endormi
Retenir, étouffer ses cris
Je l’ai entendu maudire la Vie
Et frapper sa poitrine de douleur
Je l’ai vu vivre dans la peur
Que dit-on a une mère
Dont l’enfant a perdu la vie ?
Que dit-on au père au regard gris ?
On lui chante le plus beau chant
Les plus belles paroles
On lui écrit des mots qui racontent
Qui apaisent et transportent
Vers un Roi qui a tout quitté
La gloire d’en haut, sa majesté
Pour nous sauver.
Es-tu cette mère qui pleure ?
Es-tu ce père qui se meure ?
Viens donc guérir ton cœur
Aux pieds de ton Sauveur.
Viens donc lire Jésus
Viens donc vivre Jésus
Le contempler, le rencontrer
Comme un homme que sa mère console,
Ainsi il te consolera
Et essuiera toute larme de tes yeux.
Heureux les affligés, car ils seront consolés !
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