Bonjour, amoureux de la Parole !
Ces derniers jours, j’ai cette réflexion qui me traverse l’esprit, une réflexion que j’ai de plus en plus souvent, et sûrement vous aussi. Nous vivons dans un monde où l’on nous apprend chaque jour que certains médicaments d’usage courant ainsi que des aliments, sont en réalité nuisibles pour notre santé. Qu’il ne faudrait pas manger de pain, que la farine n’est pas bonne, que le saumon n’est pas réellement rose… et bla bla bla… Finalement, si nous sommes encore en vie, reconnaissons que c’est par la grâce de Dieu, car notre mode de vie actuel devient inquiétant. Mieux manger coûte cher, ou alors il faut produire soi-même sa nourriture.
C’est un peu dans cette logique du « manger dangereux » que j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus aux remèdes naturels. Et ce matin, je me suis demandé : Quels remèdes naturels pourrais-je bien trouver dans les Écritures ?
Dans la Bible, nous entendons souvent parler de l’eau, de l’huile d’olive, du vin et de bien d’autres éléments encore. Mais on nous parle aussi de la myrrhe…
"Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent ; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l’or, de l’encens et de la myrrhe." (Matthieu 2 :11)
Ce passage célèbre l’arrivée des « mages » auprès de Jésus, apportant trois présents : l’or, l’encens et la myrrhe. Si l’or évoque la royauté ou la sagesse, et l’encens la divinité, (on brulait de l’encens pour faire un culte à Dieu), la myrrhe est un élément surprenant dans un tel contexte. Pourquoi offrir une substance souvent associée à la mort et à la souffrance à un enfant nouveau-né ?
La myrrhe était utilisée pour confectionner des huiles parfumées de luxe (Psaume 45).
7 Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté ; c'est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t'a oint d'une huile de joie par-dessus tes compagnons. 8 Ce n'est que myrrhe, aloès et casse de tous tes vêtements, quand tu sors des palais d'ivoire, dont ils t'ont réjoui.
À la crucifixion, Jésus est offert du vin mêlé de myrrhe pour atténuer ses souffrances, mais il refuse (Marc 15 :23) : Et ils lui donnèrent à boire du vin mixtionné avec de la myrrhe ; mais il ne le prit point.
La myrrhe aidait aussi à préserver les corps et réduisait les odeurs de décomposition (Jean 19).
39 Nicodème aussi, celui qui auparavant était allé de nuit à Jésus, y vint apportant une mixtion de myrrhe et d'aloès d'environ cent livres. 40 Et ils prirent le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de linges avec des Aromates, comme les Juifs ont coutume d'ensevelir.
Ces usages donnent à la myrrhe un caractère ambigu, entre la richesse et la souffrance, le parfum de vie et celui de la mort.
Les présents des mages n’étaient pas de simples cadeaux de valeur. Ils portaient en eux une signification prophétique liée à la mission de Jésus :
L’or souligne la royauté de Jésus, mais la myrrhe annonce que son règne ne sera pas terrestre ni glorieux selon les critères humains. Elle pointe vers son rôle de Messie souffrant, à l’image du serviteur d’Ésaïe 53 :5 : "Il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités."
Dès sa naissance, Jésus est associé à un élément utilisé pour embaumer les morts. Cela préfigure son sacrifice sur la croix, où il sera offert comme un parfum d’agréable odeur à Dieu (Éphésiens 5 :2).
1 Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme ses chers enfants ; 2 Et marchez dans la charité, ainsi que Christ aussi nous a aimés, et s'est donné lui-même pour nous en oblation et sacrifice à Dieu, en odeur de bonne senteur.
Autre parallèle intéressant, comme la myrrhe est extraite par une incision qui fait "saigner" l’arbre, Jésus, lui aussi, a versé son sang pour notre rédemption. Cependant, la myrrhe n’évoque pas seulement la mort, mais aussi la préservation et l’espoir d’une vie éternelle.
Quels usages actuels de la myrrhe et où s’en procurer ?
La myrrhe est toujours utilisée aujourd’hui, principalement dans les domaines de la médecine naturelle, des cosmétiques.
Elle est utilisée en huile essentielle pour désinfecter les plaies et apaiser les inflammations. Elle est présente dans certains bains de bouche et dentifrices pour traiter les infections buccales et les gencives sensibles.
Employée en inhalation, elle permet de soulager les affections respiratoires (bronchite, toux).
Consommée sous forme de gélules, la myrrhe aide à améliorer la digestion et traiter les troubles gastro-intestinaux. C’est également un ingrédient dans les parfums de luxe en raison de son odeur boisée et épicée et, elle est utilisée dans la composition de crèmes et de baumes anti-âge pour ses propriétés cicatrisantes et régénérantes.
Je vais donc m’acheter de l’huile essentielle de myrrhe afin d’avoir chez moi ce remède naturel ! Dieu est bon, il a tout prévu dans la nature !
Que Dieu vous bénisse !
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